Retour d'expérience phare de plongée
Bref historique
J’ai construit en 2019 une lampe de plongée pour éclairer mes photos et vidéos. J’avais fait évoluer le modèle pour le fixer sur un support PVC sous l’appareil photo. La réalisation finale comporte 2 têtes de 50W chacune, soit 14000lm au total.
Le pack batterie est composé de 15 éléments 18650 Li-ion, dans une configuration 3P5S.
Ci-dessous les divers problèmes que j’ai pu rencontrer au cours de ces deux dernières années d’utilisation.
Noyade du phare
La conception du premier pack batterie avec des tapons de visite PVC était une erreur. Lors d’un serrage avant mise à l’eau un cable est venu se loger entre le joint et le boutchon, causant une entrée d’eau. La batterie et le convertisseur de tension n’ont pas survécu. Morale de l’histoire : ne pas avoir de fil mobile lors de la fermeture de la batterie. Autrement dit, que les fils ne tournent pas avec le bouchon.
Problèmes électroniques
A l’origine l’ILS était contenu dans un des tuyaux liant la tête à la batterie. Un aimant sur un bungee glissant le long du tube permettait son allumage. Cette configuration pratique à manipuler était fragile. Le tube souple a broyé 2 fois un ILS. J’ai donc déplacé l’ILS en le soudant sur une petite carte de prototypage placée le long de la batterie.
Le transistor de puissance avait été dimensionné à la base pour 100W sur une batterie délivrant environ 20V. Première erreur…. A force de manipulation, une des soudures sur une lame de nickel a endommagé la protection plastique extérieure d’une cellule de la batterie, faisant un micro contact et court-circuitant cet élément. La batterie désormais composée de seulement 4 éléments en série devait fournir 25% d’intensité supplémentaire. Pour courronner le tout, j’ai voulu monter la puissance des leds à 70W, ce qui n’a pas arrangé les choses. Le transistor a littéralement fondu après 30 secondes de test au sec.
Améliorations mécaniques
Les vis de fermeture des têtes étaient en inox, taille M3. L’inox visé dans l’alliuminium réagit dans l’eau et l’oxydoréduction fait que ça grippe. En voulant démonter une tête pour un bête nettoyage du hublot, j’ai cassé une vis. La prochaine tête se fera donc en M4, bien plus solide et le serrage se fera grâce à un écrou et non un filtage dans l’aluminium !
Pour réduire le poids et la longueur des têtes, j’ai aussi décidé de réduire le rond servant de dissipateur et support de la LED. J’utilise maintenant des ronds de 10mm d’épaisseur au lieu de 30mm.
Afin de gagner en souplesse sur les raccords, je vais essayer des presse-étoupes en laiton. Ces presses étoupes sont certifiés 15bars, ce qui devrait être suffisant.
Augmentation de la puissance lumineuse
Utiliser les led à pleine puissance diminue le rendement lumineux. Pour une même puissance consommée, on obtient plus d’éclairage en doublant le nombre de led. J’ai donc travaillé sur la possibilité d’intégrer deux fois plus de led dans le même espace. Pour cela, un support de ifxation fait maison devra remplacer le support standard utilisé.